mercredi 9 février 2011

SECTION THANG-KA

Le support des thang-ka est constitué par de la toile de lin, de coton. Avant de peindre, la surface est traitée avec un enduit de craie et de colle de peau, puis poncée, traditionnellement à l'aide d'une coquille ou d'une pierre, pour faciliter la pénétration des couleurs.

La forme la plus couramment rencontrée est celle d'un rectangle vertical encadré de deux fines bandes orangée et rouge en soie ou, à défaut, peintes, le tout monté sur de larges pièces de soie. Toutefois, dans les temps anciens, les thang-ka étaient sans bordure ou dotés seulement de deux rectangles de toiles cousus en haut et en bas destinés à faciliter leur enroulement.
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Technique de dessin
Dessiner avec les fusains ou crayons.
Pour la peinture, il existe quatre procédés : l'estompage de couleurs (peinture de nuages, par exemple), l'étalement de couleurs diluées (peinture du ciel, etc.), la superposition de deux couleurs diluées, et enfin, l'application de couleurs en aplat sans quête de dégradés (comme en gouache). Les couleurs utilisées dans le passé étaient essentiellement des pigments minéraux et d'or.

On trouve aussi des thang-ka intégralement dorés. La dorure s'applique soit sur tout le fond sur lequel se détachent des dessins en rouge ou noir, soit elle souligne le dessin sur un fond rouge.